Ce sont des bêtes qui sont dangeureuses
Pour certains, pour d'autres elles sont peureuses.
Elles ont l'air vives et diaboliques,
Aussi bien ce sont des êtres mythiques.
Les petits ressemblent à des chiots
Inofensifs, mignons et domestiques.
Pourtant ces animaux montrent les crocs,
C'est alors qu'ils deviennent les génies
De leur sublime, vive sauvagerie.
On les voit gentils et on les dit sages
Comme une image que chacun invente
Que chacun peint avec sa pertinence
Que chacun voit avec son oeil en mage.



Certains les observent avec méfiance,
Et d'autres déduisent avec aisance
Qu'on devrait se méfier de leur nature,
Qu'on pourrait jouer de leur fière allure,
En les résumant à des bestioles
Que l'on exiberait fièrement
Ces diaboliques bêtes de foire au sang
Purs, qui trouverait un utile rôle
Celui d'être enterrer et défiler,
Enfilés, emmêlés, et entassés
Sous le regard attentif de la masse
Où chacun juge leur sauvage race.



Ces petits diables machiavéliques
Ne sont en réalité que des loups
Qui vivent, qui sentent, et qui écoutent
Leur instinct alerte aux bruits des royales
Proies qui violemment attirent la bave
De leur rage, leur frénésie farouche
Qui les lance dans la course éffréné
Vers leur juste individualité.
Leur libre nature qui les emmène
Les traîne ces terribles et vives bêtes,
Etres vivant en droit qui juste aspirent
A vivre.