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Musiques de la misss
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Musiques de la misss

VIP-Blog de themisss
  • 25 articles publiés
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  • Créé le : 26/03/2006 11:23
    Modifié : 05/05/2006 12:24

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    l'once

    03/05/2006 18:33



    L'once, ou panthère des neiges, vit en Asie centrale, dans les régions montagneuses au climat sec. L'espèce a en effet su s'adapter aux montagnes de Mongolie, du Kirghistan et du Pakistan, où, près des neiges éternelles, un froid intense domine des vents violents. Elle supporte des conditions climatiques extrèmes grâce à son pelage, une fourrure longue et épaisse. Aussi elle possède une longue queue touffue qu'elle utilise comme un écharpe lorsqu'elle se met en boule afin de se proteiger des grands froids.

    L'once a une robe gris pâle, où se remarquent des marques foncées : elle est tâchetée au niveau de la tête, de la nuque et des pattes : elle est mouchetée sur le dos et le flanc. Son poitrail est quant à lui tout blanc, recouvert d'une fourrure soyeuse. Son magnifique pelage est ainsi très apprécié : il est très prisé par les chasseurs. En effet, elle a été recherché comme trophé de chasse, abattue comme prédateur d'animaux domestiques, et surtout chassé pour la valeur de sa peau.

    On connaît peu de choses à son sujet, à cause d'inaccessibilité de son habitat naturel, les montagnes rocheuses au centre de l'Asie, et aussi par le faible effectif de sa population qu'on ne peut chiffer par méconnaissance.





     

     

    PRENDS DU RECUL et observe !!!

    03/05/2006 18:35

    PRENDS DU RECUL et observe !!!






     

     

    UNE PHOTO tout doux tout simple

    03/05/2006 18:36







     

     

    just ma croix

    03/05/2006 18:40

    just ma croix






     

     

    L'alpha

    03/05/2006 19:52

    L'alpha


    La lune avait fini son travail. Elle s'étira, retirant son oeil bienveillant de la nuit pour donner le relais à un nouvel astre, dont les rayons éclaircissaient le sol en une multitude de couleurs. Car déjà l'aube commençait à sculpter les hauteurs enneigées de ses bras puissants : les lignes discontinues des montagnes devenaient plus arrondies, crayonnant le contour des collines encore endormis dans l'ombre. Leurs pins et leurs hêtres s'alignaient avec les mélèzes et les chênes, puis les châtaigners et les épiceas, tous ces arbres qui les tapissaient perdues dans la brume. Celle-ci gravait le paysage d'un blanc limpide et généreux. Ainsi, le soleil s'imposait, et fondait le brouillard semblable à de grands rideaux que le jour tiraient peu à peu, laissant transparaître les forêts vertes, foyers de créatures mystérieuses et sauvages, telles les loups.
     
    C'est ce matin-là que le mâle quitta sa meute. Il avait revêtu son poil d'été, lui prêtant l'aspect maigre et affamé de ses cousins des pays chauds. Il avait un pelage clair, presque blanc, parsemé de légères tâches discrêtes, dont une bien précise colorait sa queue touffue. Des poils bruns tapissaient son visage pâle, où deux grosses pupilles jaunes miroitaient encore l'éclat furtif de la lune. Ses oreilles, un peu arrondies, se dressaient au moindre bruit suspect, comme s'il attendait un visiteur inconnu. Quelques fois, il humait l'air par des mouvements de truffe brefs et saccadés, avec une précision mathématique, comme pour s'assurer qu'il était toujours seul.
     
    Il bénéficiait de longues pattes : elles lui permettaient de parcourrir de grands distances à allure régulière. Leurs coussinets se déposaient avec un aisance silencieuse, lui cédant la prétention d'un agile prédateur toujours impassible et réservé. Il descendit dicrêtement le grand talus, l'endroit où, plusieurs mois auparavant, la louve avait mis bas. Il traversa la forêt vivement : il esquivait chaque piège naturel comme un jeu d'enfant avec son adresse parfaite, propre à son espèce. Sur son corps souple et allongé se dessinaient des haillons de lumière, celle-ci osait timidement envahir la forêt nocturne. Le loup emprunta un vieux sentier, tracé en bordure du bois.




     

     

    correction

    05/05/2006 12:24



    Les prédateurs semblaient terriblement affamés. Ils la suivaient, se donnaient dans des aller retours incessants. Toute la meute s'agitaient sauvagement, émettaient de petits grognements, ils étaient troublés par leur instinct. Les prédateurs avaient faim ; et elle, elle était là, tout prêt d'eux, à quelques mètres. Leurs yeux bestials la poursuivaient, leur corps trottait impatiemment, ils étaient à l'affût. Ils paressaient s'énerver de plus en plus ; l'alpha grondait parfois : presque agressif, il se retournait, claquant méchamment des dents dans sa volte-face lorsqu'un congénère, par sa simple présence, remuait ses nerfs tendus par la faim. La demoiselle les regardait ; ils sentaient l'odeur de la viande cru : et ils attendaient. Il n'était pas encore trois heures, pas encore l'heure du repas des loups.



    Les visiteurs se baladaient encore, certains se groupaient déjà auprès de la demoiselle au seau remplis de viandes fraîches destinées à la meute de Mackenzie. Ils observaient le sympathique spectacle, les bêtes de cirque attendant leur repas dans une attitude étrange. Les pauvres animaux s'excitaient, des fois les uns sur les autres. Agacés, énervés, enragés, leurs aller venus prêts du grillage émerveillaient l'auditoire. Par ci, par là, des photos fixaient les martyrs dans leur impatience cruelle. Ceux-ci voyaient les petits bout d'hommes, qui ressemblaient à des proies potentielles, se cacher derrières les cuisses des verticaux. Un tas de verticaux se tenaient maintenant devant eux.



    Tout d'un coup, un personnage fit royalement son entrée en scène, au beau milieu de la foule. Lui aussi faisait parti de la pièce. Sa grosse voix s'éleva et son "bonjour à tous" fit retomber l'attente des avides spectateurs. Les bestioles elles, attendaient désespéremment. Le long discours attiraient les oreilles de certains adultes, des curieux, et d'autres, impassibles, se contentaient de regarder. Les bêtes se frottaient contre le grillage, violemment. Elles exibaient leur superbe mâchoire : on aurait dit des vrais. On croirait voir de simples chiens, et les petits là-bas, c'était comme des peluches. On aurait voulu les dorloter dans nos bras, comme de simples chiots. Seulement, les simples chiens sont des loups, et toute leur sauvagerie se laissa transparaître lors de leur copieux repas.



    Les uns grognaient, agressifs, tandis que les autres se jettaient, sautaient, tentaient d'attraper un morceau au passage. De terribles coups de crocs transperçaient la viande cru, dégoulinante de sang. L'agitation n'avait aucun sens, leur instinct prennait le dessus sur leur allure d'ange, une attitude horrible se dégageait de la sanglante scène. Les appats volaient un peu partout, et les claquements de mâchoires des créatures se prêtaient à un concert bestial, où se mêlaient leurs monstrueux grognements. Leur gueule prennait des teintes rouges et les Hommes les regardaient. Certains paressaient troublés par l'effrayante scène alors que d'autres, plus nombreux, s'extasiaient à voir ces bêtes sauvages tenus en laisse par la main innocente de l'Homme.

    Chaque jour, c'était encore le même cinéma. Les bêtes attendaient, s'impatientaient, grimaçaient. Puis elles mangeaient. Ensuite, elles dormaient. Et puis elles jouaient entre elles, et tournaient en rond, dans leur petit enclos, restreint à la surface d'un simple terrain de football. Les huits individus de la troupe trouvaient toujours quelques buissons pour se dissimuler. Ils occupaient la tanière parfois, lorsque chaque recoin avait été fouillé, et que malgré leurs efforts, aucun coin tranquille n'avait été déniché. Ils se cachaient souvent, quand ils pouvaient. Il fallait bien.

    Une affreuse foule, une marée vivante, tout un troupeau ne cessait de les observer, de s'écrier lorsqu'un, ou deux, se dévouait pour animer l'exécrable compagnie. Parfois, certains restaient sages, se fondaient dans la nature, étaient là sans s'exciter comme les autres. Ils se figeaient, regardaient, et partaient en mage, comme si leur savoir avait été réjoui d'un regard nouveau. Les autres s'activaient, défilaient en masse, semblable à d'interminables files de fourmis qui suivraient le chemin de la fourmilière. Tous dérangeaient par leur insupportable présence. Ils étaient là. Le monde passait, tout le peuple venaient voir, le public semblait émus devant cet incroyable scène. Tous accouraient pour voir les redoutables et dangereuses créatures farouches enterrés dans un piège à touristes ou les fabuleux animaux que l'on voyait enfin ; et pour amuser la galerie, on faisait éclater le bouquet du feu d'artifice, le repas. Les bêtes sortaient de partout, s'activaient, et se donnaient dans un sport curieux. Des kilogrammes de viande apparaissaient puis disparraissaient, tel un tour de magie. N'était-ce pas superbe ? Et puis le concert des mâchoires... Tout cela, pour quelques misérables bestioles, sauvages en plus... Que la Nature est bien faite...

     

    Et toujours, le sensationnel cinéma des Hommes et le funeste repas des animaux se répétaient, inlassablement. C'était comme un dramatique théâtre où les acteurs s'épuisent, sous le regard exalté des spectateurs aveugles. Aussi, c'était comme s'ils étaient sourds : aucun ne semblait entendre les hurlements désespérés des loups, plaintes radieuses des comédiens au bord de la chute ultime.

     

    Toutefois, un jour, tout changea. La scène se jouait, la coutume de la demoiselle reprennait encore, les loups attendaient. Puis ils se laissaient appater par quelques bouts de viande déjà morte. Le troupeau voyait : la scène paressait plaisante. Regardez ! Les loups, ils mangent ! Les loups, eux, dévoraient. 

     

    Tout à coup, une chose étrange vint choquer l'esprit des Hommes, eux seuls pouvant le remarquer, leur prodigieuse conscience s'attardant toujours à des détails futiles. Le détail était extraordinaire, tellement improblable que les loups devenaient le simple décor où se déroulait un acte troublant. Il faut bien avouer que le funèbre évènement était peu commun, et tout droit sorti de la science-fiction, comme si le jeune là-bas avait laissé tomber son livre, délivrant le caractère extravagant de l'ouvrage.

    C'était avant tout terrifiant. C'était une apparition foudroyante, comme la Vierge pour ceux qui sont de la religion chrétienne. La petite tombait de nulle part. Comme par magie, comme un macabre maléfice, comme un tragique sortilège, elle surgissait là, les loups autour, dans l'enclos. C'était une fillette. Les cheveux longs, blonds, dorés à en tomber amoureux. Un regard sauvage, les pieds écorchés, ensanglantés, troués. Un cri aiguë de petite fille civilisée, un dernier, avant de mourir subitement parmis les loups. Morte, soudainement comme elle était née devant une masse pétrifié, les gens horrifié, des parents inquiets.

    C'était la Révolution dans le coeur des Hommes. Le bonheur en masse des joies comblées était écrasé par un géant de surprises effrayantes et d'effroyables effrois à en couper le souffle. La foule se déréglait, les parents reprennaient instinctivement leurs biens. La raison s'était enfouie à longues jambes laissant dominer les peurs enracinées les plus profondes. Chacun oubliait l'autre et tous partaient en direction opposée. La foule n'était plus que des âmes perdues à leur instinct de proie. Il fallait courir. Seules quelques personnes figées avaient déjà été dévoré par la frénésie violente de la fillette, charmante demoiselle morte.

    Quelques jours après, les lieus étaient désert et seuls, les loups attendaient toujours leur gagne-pain. Ils pouvaient attendre : on ne savait plus quoi faire d'eux, inutiles bouches à nourrir. Les tuer ? Non, ils sont bien trop mignons, et pauvres bêtes. Pourquoi ne pas les relâcher ? Les loups sont des prédateurs et, dit-on selon le gouvernement, inoffensives. Ne savaient-ils pas courrir la nourriture d'elles-mêmes ces bestioles ? Ces bons à rien savaient-ils encore vivre ?


    Naturellement, ils savaient vivre. Toutefois, la main innocente de l'Homme les avait frappés, une claque violente, un coup à leur faire oublier leur nature. Les loups n'étaient plus des loups, c'étaient des sortes de carnivores un peu domestique, dépendants de leur public, prisonnier à leur jeu de théâtre incessant. Aux yeux des hommes pourtant, ce n'était que de simples acteurs de leur cirque. Pourtant ils y voyaient les mêmes loups, farouches toujours, leur infatiguable liberté parcourant les plaines lointaines de leur célèbre regard de loup.

    On vint ainsi chercher le corps de la fillette, et l'on vint libérer les loups, comme ça, sans consultation administrative au préalable, comme pour s'en débarasser plus vite. On les avait tous retrouvés morts, presque, sauf un, la louvarde de la meute éclatée. Etait-elle morte, était-elle vivante ? Aucune trace ne permettait de l'affirmer, aucune recherche n'avait clairement été approfondi pour ce simple et misérable loup solitaire. Aucun homme se souciait guère d'un animal, un animal sauvage qu'on ne pouvait apprivoiser, un animal qui n'osait pas s'attaquer aux hommes, ou à leurs biens.


    La louve, elle, elle était toujours là. Seule, elle s'occupait de petits rongeurs. Elle jouait à leur courir après, et parfois elle gagnait, se récompensant de leur chair. Elle s'attardait à ces jeux innocents et pourtant, sa solitude l'enfermait dans une fragilité constante. Sa vie n'était plus qu'une enveloppe de porcelaine, cassante au moindre faux pas. La louve suivait juste son infaillible intuition, un guide qui lui enseignait le bon chemin, et lui en anticipait les pièges. Il lui faisait parcourir d'inombrables kilomètres, des distances inconscientes à un rythme soutenu. Elle ne savait pas pourquoi elle allait, elle faisait, c'est tout, tout simplement. Sans but, ce devait être raisonnable : son fils, bien que d'une finesse charmeuse et dangereuse, tenait toujours, résistait aux forces du froid, de la faim, de la fatigue, de sa Nature.



    C'était une louve, sauvage sans l'être. Elle n'avait pas peur des hommes, ils avaient toujours été présents. Pourtant, instinctivement elle les évitait tout de même. Si elle en croisait, elle fuyait. Elle rebroussait parfois son chemin longtemps, revenait sur ses pas. Elle reculait, pour avancer dans la même direction de nouveau. Toujours, elle progressait, vers un point précis bizarrement. Elle ne pouvait se détourner de sa route, orientée étrangement dans cette voie, comme les rois mages guidés par l'étoile. Elle se jettait vers le nord-est, comme si la lueur d'un espoir luisait dans ce coin lointain.

    Un jour, un son, un hurlement, un chant merveilleux cassa le vent dans sa plainte soliste. Un simple loup se prêtait seul à un choeur avec les plus grands musiciens. Le vent grondait méchamment contre les arbres, et une pluie se mit à jouer du piano, laissant échapper de multiples notes graves, vives et violentes. Les feuillages, frappés par l'harmonie soudaine, s'y mêlaient avec leurs murmures de spectateurs intéressés. Le loup osa clandestinement s'insinuer dans ce concert intime. Il commença son chant, sa voix guidée par l'orchestre, dont le succès était déchiré par le hurlement du loup. 

     

    La louve passait par là et ainsi, elle répondit à l'appel. Elle n'était plus seule. Maigre, affaiblie, un peu malade, continuer ainsi sa route comme une tête de mule avec des oeillères paressait une folie mortelle. Elle abandonnait toutes ses forces à sa quête, parcourant sans remords des centaines de kilomètres chaque semaine. Finalement, il lui restait à peine de quoi courir après un simple lapin. Chancelante, épuisée, éreinté, crevée, elle émit un long hurlement et s'allongea lourdement, refugiée contre une souche d'arbre.

    C'était entre chien et loup, la lumière est faible, comme blessée, et toujours vivante, présente. On pourrait comparer cette rencontre à celle d'un coup de foudre : il ne s'agit pas de comparer les sentiments amoureux que cela évoque, néanmoins on pourrait penser qu'il s'agisse du même chamboulement inoubliable que cela crée chez l'être. A la vue du congénère, naît une surprise terrifiante, de toute évidence qui va fonder une grave incidence sur la vie de l'être à court terme, moyen terme, ou long terme. A la réponse inattendue de la louve, le loup avait réagi très vite, il avait tenté de lui répondre une nouvelle fois, presque instinctivement, sans qu'elle ne réplique à son tour. Déterminé, comme sur un coup de tête, il avait couru, dans sa direction, tout droit, le plus vite possible. Il s'était lancé, d'un bond et aventuré dans un territoire qu'il ne connaissait pas, comme un adolescent en quête d'imprévu et d'extraordinaire.

     



    Avec son remarquable odorat de loup, il avait retrouvé la piste de la louve crevante au sol, comme une fragile feuille qui vennait de tomber de son arbre. Elle était maigre, c'était horrible à voir. Cependant, un loup ne prête pas attention à des apparences vives ou moches. Celui-ci vint renifler la louve, qui se releva avec peine, se prêtant avec le nouveau congénère à un jeu curieux. Chacun levait la queue et tous deux se flairaient activement, se donnant à un concert de respiration sans prétention. Des hommes auraient sûrement dit que ces deux loups étaient joyeux. Simplement, ils se rencontraient, en territoire neutre, l'une solitaire, l'autre à la recherche de nouvelles racines. L'une était faible, l'autre le devenait : les deux devaient s'unir pour fonder leur force. Toute la force des loups réside dans leur caractère social, impressionant pour de simples animaux sauvages aux yeux de l'Homme.





     

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