Car cette animal a la qualité de fortement m'intéresser :-)

Note : plus que 14 articles pour pouvoir mettre des musiques :D

(PHOTO DU 21 AVRIL 06)

Je me disais tout à l'heure que je suis peut-être une vraie salope. Naturellement, je drague, mon sourire et mon charme s'expriment d'eux-mêmes. Petite allumeuse, je m'allume pour les regards de chiens battus. Je suis emportée par l'intuition et je rie du jeu auquel je joue. Je me laisserais facilement gagné : je serais capable d'être infidèle. Je me plais dans l'art de la séduction et je pourrais aller jusqu'à terminer le tableau...


Mon loup est excessivement jaloux, il défend sa proie. Celle-ci accepterait volontiers de céder un sabot ou une cuisse ; toujours elle reviendrait se jeter dans la gueule de son loup. Parfois elle ne ferait qu'appâter les animaux naïfs dans son piège, sa mâchoire souriant pour se refermer violemment : sa chair est déjà toute donnée. Louve parfois extravagante exibant naturellement son charmant pelage, je sais aussi rester muette et écouter les hurlements enragés. Leur rage n'est pas la mienne et je baisse souvent les yeux à cette frénésie indiscrête. Louve je suis et mes yeux engloutissent ; proie je reste, et courrir je connais.


Il devrait être alerte. Ma course peut me mener bien plus loin... Peut-être il croit que je m'occupe des mots doux dont il sait si bien faire usage, je les entend juste. Je suis plus attentive aux attentions et à la spontanéïté. Même aveugle, j'observe. Il pense peut-être bon de se faire désirer, alors que je le désires sans son consentement. Si j'attends, je passe à autre chose : je veux bien être patiente, je suis comme une feuille qui meurt, trop fragile ; instinctivement, ma nature me tourne ailleurs. Je suis certaine de ses sentiments, peut-être pas des miens. J'hésite, je doute, je pense que tout ça n'est rien. Je suis une louve amoureuse, sans être soulagée par l'amour véritable. Ce dernier viendra peut-être de lui-même.


Car le tigre attaque le loup au coeur de chèvre : il y a en effet cette contradiction, contraire à mes convictions. Je serais plutôt de nature aux histoires instables et passagères : lui reste. Il y a quelque chose : c'est ce qui me retient. Il y a tous ces problèmes aussi : et quelque part, c'est comme s'ils n'existaient pas. Je suis très consciente et je suis la première à trouver notre situation ridicule, absurde à tout abandonner. L'amour, c'est un grand mot banal à ne plus avoir de sens : ensemble on lui donne : toutefois, le vivre est une possibilité morte. On veut faire des choix, pas des concessions. Pourtant un avenir semble rugir dans nos gueules. On griffe la Terre pour creuser une tanière sanglante, effrayante par son lieu où dominent les prédateurs les plus redoutables. Et je me dissimule parmi eux sans que ma proie le sache...

Parce que bon, jonathan c'est fini, ca fait pas mal de temps que je m'y attends enfin voiloup et bon... dommage qu'ils habitent tous si loin !! et mon ex dommage dommage...lui textuellement ouah c'était l'hallu !!!!! et les centaines de km qui nous séparent... c'est tro boffffff

enfin voiloup... un pitit article en plus !! ^_^ plus que pas bcp !

Ma pauvre pitite chérie... je l'embête en plein dans sa toilette !!

Banderole fait par alex

DES CHIFFRES

8141

C'est le nombre de loups tués en Alaska, entre 1989 et 1995, ce qui fait une moyenne de 1356 loups par an pour ce seul état des USA.

150 000 à 500 000 selon le loup de JM Landry, 400 000 selon les dires de certains éleveurs que je connais

Il s'agit du nombre de moutons tués en France par an et par ... les chiens errants.

12 000

Loups furent tués de 1797 à 1798 en France.

1 000 000

... de dollars : c'est le prix des dégâts causées par le loups sur le cheptel en Espagne pendant l'année 1988, où 6818 animaux (dont des moutons je suppose) furent tués.

200 000, moins de 350 000, selon les sources

Il s'agit de la population estimée de loups dans... le monde.

1,5 millions

Au XXème siècle, entre 1930 et 2000 environ, 1,5 millions de loups furent tués en URSS, soit 6-7 fois la population lupine estimée dans tout le globe aujourd'hui.

1872

le 1er mars : c'est la création du premier parc national du monde, le parc de Yellowstone, où la réintroduction du loup dans le monde a permis à la flore, tel que le saule et le tremble, de se développer, pas seulement en régulant des espèces de cervidés sinon notamment en modifiant leur comportement. (une page web sur le sujet)

 4 à 7

Moutons sont tués en moyenne par attaque de loups.

32 000

Loups environ ont été tués en 1979 en Union Soviétique.

VI

ème siècle avant J.-C. : il s'agit de la date de la loi de Solon, le premier indice de volonté de tuer le loup. Solon était l'un de sept sages de la Grèce Antique ; sa loi était la prime de destruction du loup, c'est la première organisation de défense contre les loups.

175

C'est la prime en dollar que l'on offrait par chaque loup tué dans certains états des USA, soit 7 fois le salaire mensuel d'un cow-boy.

80 730

Entre 1883 et 1914, c'est le nombre d'individus de l'espèce canis lupus tués dans le Montana (état du nord-ouest des USA si je me souviens bien), soit une moyenne de 2523 par an.

1973

C'est une double année : la Norvège proteige ses loups ; tous les états des USA, si l'on oublie l'Alaska (le ptit bout au Nord du Canada), font de même.

1930

43 ans avant de les protéger, la Norvège et l'ouest américain se retrouvaient sans loups, disparus des territoires... Comme quoi, autant les protéger !!

fin des années 1960 (pour finir avec quelque chose que l'on pourrait considérer comme positif vis à vis de monsieur canis lupus)

Alors 1960, ce sont les premières études scientifiques en Europe sur le fameux loup, resté bien trop lontemps dans l'ombre, les chasseurs interprétant alors leurs comportements. Les connaissance sur la biologie lupine sont donc récentes, elles avancent, et certains questions restent et demeurent sans réponse. L'homme ne sait pas tout.

JUST UN ANIMATEUR DANS UN CENTRE DE VACANCES

en voiloup un... un sur les cinq que j'ai écris dans ma pitite vie !!

ETRES VIVANTS

J'avais huit ans je pense. C'est l'âge où on veut plein de choses. Les chevaux sont beaux, j'en veux un. Je l'ai eu, et comme un être humain, je m'en suis rassasié. C'était un cadeau qui dès qu'il m'a appartenu, s'est dénué de toute curiosité, sans intêrét. Un cadeau encombrant, qu'on ne peut voir qu'exceptionnellement, après les milles kilomètres à crever, après les heures à s'ennuyer.

Il s'appelle Piskin, je l'ai baptisé Bonheur, puisqu'on a voulu que je lui donne un nom. Cet être joli, cet objet de collection, ce cadeau de petit fille gatée était venu se ranger parmi mes jouets. Incapable de m'en occuper, jamais près de lui, toujours loin en France, il est venu de lui-même prendre sa place là-bas. Pas castré, pas monté, la selle est dans la cave, casée près des bouteilles de blancs et de liqueur café : elle est devenu le lit des morts en poussières, les âmes des souvenirs qui s'enterrent les uns sur les autres.

Piskin est libre, ou presque : il vit : et ce, dans un large terrain, où la nature lui offre des pommes et où les hommes lui donne un toit. Il y a des étendus où il peut courrir, marcher ou s'arrêter, des montées et des descendes pour faire travailler chacun de ses muscles. L'herbe est bonne, la Galice est humide. Les pommiers exibent leurs fruits ; et aucun n'est traité. On s'occupe de lui, il est servi comme un roi dans son palais. Celui-ci est petit et sombre, cependant le jardin est incroyable : il n'est pas à l'anglaise ou à la française : il est vivant, il baigne dans l'humeur d'une nature humaine familiale et traditionnelle. Le tout est enrobé d'arbres, de soleil et de pluie : l'atmosphère des beaux jours persistent comme il y a cinq cent ans : hors de toute civilisation, la grande ferme, le lieu de rencontres estival, le cimetière des racines qui fleurissent au loin, se partage entre notre famille au sang fier et les bêtes.